Juin 2010, l'École Normale d'Albertville fêtait ses 150 ans
Après la réalisation de son première objectif : la grande rencontre des anciens de l'EN d'Albertville le 26 juin 2010, nous voici à la recherche d'un second souffle après une période de sommeil de quatre ans. Le second est de promouvoir la collecte de témoignages, photos, etc… pour garder la mémoire de cette institution. Ce blog est plutôt pour les dernières informations et il est conseillé de s'y abonner pour être informé des parutions. Tu trouveras des éléments complémentaires et plus permanents dans le site parallèle : http://e.n.albertville.free.fr (même si la mise à jour reste à faire). Rendre hommage à nos copains décédés et rappeler leur parcours sera sans doute un aspect triste et important de ce blog et du site correspondant. Amicalement. Daniel BRET
courriel : <e.n.albertville @ free.fr> (supprimer les espaces)
on peut aussi m'écrire en utilisant le formulaire de contact en haut de la colonne de droite, cliquer sur le mot "contact" ps : noter que les commentaires éventuels seront appréciés.
Nous venons d'apprendre le décès de notre ami Lucien Carrel. Voici une photo du 19 mars 2010. Il était entouré du comité qui préparait la célébration des 150 ans de l'École Normale d'Albertville. J'invite les copains qui souhaiteraient l'évoquer dans ces colonnes à m'envoyer leur texte.
Les obsèques auront lieu au Funérarium d'Albertville lundi prochain, 21 août 2023, à 10:00.
Je présente dès maintenant nos condoléances bouleversées à la famille de notre ami.
Lors de notre célébration des 150 ans de l'École Normale d'Albertville nous avions invité Michel Étiévent à intervenir lors du repas pris en commun, et son fils était lui intervenu dans le spectacle des colporteurs de rêves. Bref, de beaux moments en dépit du bruit de fond difficile à maîtriser dans un tel contexte. Michel Étiévent reste pour moi l'auteur d'une remarquable biographie d'Ambroise Croizat. Il est décédé le 12 octobre 2021. Ne le connaissant pas personnellement, j'ai fait appel à deux sources complémentaires pour rappeler cet homme à nos lecteurs, anciens de l'EN : un des articles parus dans le Dauphiné Libéré, et un de nos copains qui m'a promis un témoignage complémentaire plus personnel. Voici dans l'immédiat une copie de l'hommage du journal régional. Si tu as envie d'apporter un autre témoignage tu seras bienvenu.
C'est par la presse que nous avons appris le décès de Marcel Novel, de la 88 ème promotion (1949). Le Dauphiné Libéré a publié un hommage que je reprends ci-dessous. Les copains qui l'ont bien connu peuvent m'envoyer un texte que je serai heureux de reprendre dans ce blog. (Daniel Bret : e.n.albertville arobase free.fr).
Nous présentons nos condoléances attristées à la famille de Marcel.
Jean-Paul ENRICO, de Fréjus, nous écrit en ce début janvier 2020. Mon père Paul ENRICO de la 78ème promotion d'Albertville nous a quittés l'an dernier. Je vous envoie un encart du journal des naturalistes de Nice qui fait un bref résumé de sa vie bien remplie pour la transmission du savoir.
Cordialement, JP ENRICO.
Paul ENRICO nous a quittés le 20 février 2020 à Fréjus. Né en 1922 de père italien, il opte à sa majorité pour la nationalité française. Il fait ses études à l'École Normale d’Albertville en Savoie, et est affecté pour son premier poste à La Plagne qui à l’époque n'était pas la station de ski renommée, mais un village peuplé de mineurs et de leurs familles exploitant la mine de plomb argentifère. Rattrapé par le STO (service du travail obligatoire), il refuse de partir en Allemagne et doit prendre le maquis jusqu’à la libération. Sa passion pour les sciences naturelles va le conduire à poursuivre ses études pour passer le concours de professeur de sciences mathématiques. Métier qu'il va exercer jusqu’en 1982, avant de se retirer à Nice.
Tout jeune, c’est l’entomologie qui guida son travail de recherche et de collection. Son filet à papillons ne le quittait jamais et chaque fois qu'il pouvait, en France ou en Europe, il s’adonnait à cette passion pour les insectes. En 1962, affecté au lycée de Fort-de-France en Martinique, il va faire la rencontre du Père Pinchon, prêtre enseignant, qui a déjà publié plusieurs ouvrages sur la faune et la flore des petites Antilles. Ils vont décider ensemble de faire l'inventaire des papillons de jour et de nuit des Antilles, car aucune publication n'avait été réalisée. Pendant 6 ans, ils vont partir dans chaque île, faisant de «l’avion-stop » pour se déplacer. Il en résultera un livre publié en 1969.
De retour en Métropole et avant de repartir en Côte d'Ivoire pour un nouveau poste, il continuera à collectionner.
Dès les premières années de sa retraite, il adhéra à l'Association des Naturalistes de Nice et des Alpes-Maritimes où il participa de façon assidue aux différentes réunions d’entomologie. Sa disponibilité lui permit également de tenir régulièrement la permanence de la bibliothèque, encore située avenue de la République.
Pour enrichir les collections permanentes du musée d’entomologie du château de Tourrette-Levens, il fit don en 2001 d’une vingtaine de boites d’espèces exotiques d'Amérique du Sud et d'Afrique ainsi que, quelques années plus tard, de sa collection thématique de timbres sur les insectes. Mais c’est au musée d'histoire naturelle de Bourges qu’il légua l'essentiel de sa collection en 2015, afin qu'elle soit répertoriée dans les collections nationales.
Il repose au cimetière de Fréjus auprès de son épouse et je ne doute pas que des papillons rendront parfois quelques visites à celui qui les a tant aimés.
Lionel Carles
D'après les propos recueillis auprès de son fils J.P Enrico
Riviera Scientifique, 104, 147-148, 2020 (9 octobre 2020) 147 Date de publication : 9 octobre 2020. Directeur de la Publication : G. Mari Achevé d'imprimer sur les presses numériques des E“ CIAIS à S'-Laurent-du-Var en octobre 2020. Publication inscrite à la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse sous le n° 46965 Classification UNESCO : IT - ISSN 0395-0395
Nous avons appris par la presse le décès de Pierre David et j'ai pris les deux annonces qui ont suivi celle de la famille : les copains de la 93ème promo lui ont rendu hommage, et l'association des chasseurs. Cela m'a rappelé ma première rencontre avec Pierrot : j'étais bizut et lors d'une soirée d'accueil avec le patron, Pierrot avait raconté en patois une histoire de chasseurs dont je ne me souviens que la fin : "Paï, paï, djé les beurses !". Tout le monde avait éclaté de rire… et je n'avais compris que la fin.
Alors si des copains veulent rendre hommage mieux que cela à cet ami toujours sympa et convivial, ces pages leur sont ouvertes. Envoyer le texte et des photos à Daniel Bret.
Henri Dalix qui fut principal adjoint du Collège Marlioz à l'époque de Mme Leblond, était quelqu'un de remarquable comme on le verra dans les documents ci-après. C'était aussi un ancien de l'École Normale d'Albertville, dans la 86ème aux côtés de Michel Combaz, Claude Ducos, Gilbert Dupraz-Canard, Jean Gachet, X Mivellaz, André Pachoud, Paul Souchon. Époque héroïque puisque c'était au lendemain de la guerre, entre 1947 et 1951. La devise de cette promotion était : “notre sort est chétif, mais nos visions sont belles”.
Je garde le souvenir d'un homme engagé, républicain, avec un peu de défiance pour les syndicats, attentif aux personnes qui travaillaient sous ses ordres, dévoué aux activités du collège, et en particulier prêt à faire profiter les animateurs des échanges avec la Grande-Bretagne de ses possibilités de découvertes de notre région depuis un avion de l'aéroclub, piloté par lui. Après avoir pris sa retraite il était un de ceux qui venaient régulièrement rendre visite au collège avec lequel il entretenait de bonnes relations, et bien souvent un de ceux qui gardaient le contact avec les personnels qui eux aussi avaient pris leur retraite. Il jouait un peu le rôle que l'Amicale du Collège aurait pu jouer en conservant les liens anciens. Nous disons à sa famille toute notre sympathie et en particulier à son épouse et ses enfants.
Article publié dans le Dauphiné libéré du 24 juillet 2019
François Richard me permet de rectifier ma communication précédente : Roger Favier que nous connaissons est bien en vie puisqu'il est né en 1940. L'avis de décès ci-dessous concerne donc un homonyme plus âgé. Je présente mes excuses à toutes celles et tous ceux qui ont lu ma précédente communication. Je souhaite à notre ami Roger Favier de continuer son parcours de vie dans les meilleures conditions…
Photo Daniel Bret lors du repas à la Tour de Pacoret, le 18 septembre 2009.
Je viens de voir dans le journal régional du 12 août 2018 l'annonce du décès de Jacky Vittoz. J'invite les copains qui l'ont bien connu à nous envoyer leurs témoignages. Je me souviens d'un ami toujours souriant et accueillant, et qui avait des talents cachés.
Je présente à sa famille au nom de notre amicale, nos sincères condoléances.
Je laisse ces colonnes ouvertes aux copains qui voudrait apporter leurs témoignages. M'écrire à l'adresse : e.n.albertville arobase free.fr.
Claude Lavy est le premier à nous apporter un texte. Merci.
Jacky s'est éloigné discrètement, fidèle à son personnage.
Jacky c'était un des "footeux" de la promo (avec Jojo) , ... Un de ses rares défauts aux yeux de ceux de ses copains qui préféraient la balle ovale!... Mais il se rachetait largement à leurs yeux en partageant à l'occasion les troisièmes mi-temps de ces "ovaliens" de l'U.S.Montmélian,... Notamment avec Marcel Pommier notre ami commun qui nous a abandonné récemment, ... avec Jacques Blanc accidenté il y a très longtemps , ... et avec quelques autres qui se reconnaîtront.
Jacky c'était un personnage attachant, un vrai bon copain apprécié de toute la promo.
Les cinq décennies qui m'ont éloigné de Savoie et privé du contact avec lui et les copains d'alors n'y font rien: il faut résister aux larmes qui affleurent et aux regrets qui me taraudent pour avoir négligé de maintenir les contacts réguliers avec lui et nos copains communs.
Mais ton souvenir sera toujours présent dans nos cœurs,...tant qu'ils continueront à battre bien sur. Je tenais à te le dire même si , comme toi sans doute, je n'ai pas le réconfort de croire qu'il y ait une vie après la vie.
PS Merci à Daniel et à son blog... même quand il est parfois messager de très mauvaises nouvelles
De Lucien Carrel, Major de la 95ème et Président de l’Amicale
Quelques mots pour Jacky
Une fois de plus notre promo est en deuil. Notre camarade Jacky VITTOZ nous a quittés en août. Au nom de tous ceux de la 95ème, je veux d’abord exprimer notre peine. Jacky venait du collège de Chamoux, grand pourvoyeur de recrues pour l’E.N. d’Albertville. Sa carrière a été toute entière au service des enfants de St Léger où il s’était établi.
En dehors de son boulot d’instit, je lui connaissais deux talents : celui de peintre, ses marines en particulier étaient remarquables, et celui de boulistes avec ses amis de Chamoux dont il était originaire.
Engagé dans la vie associative locale, il était, entre autres responsabilités, Vice-président de l’Association du Grand Filon à St Georges d’Hurtières. Il était très attaché à la vie de notre Amicale et ne manquait aucune de nos retrouvailles.
Jacky était quelqu’un de naturellement chaleureux, sympa et attachant. Il va bien nous manquer quand nous évoquerons ensemble, nos souvenirs des années de normalo.
Adieux Jacky, nous ne t’oublierons pas.
Lucien Carrel, Major de la 95ème et Président de l’Amicale.
Du SOUVENIR FRANÇAIS : COMITÉ DE LA COMBE DE SAVOIE
Document transmis par Alexandre DALLA-MUTTA
ALLOCUTION : CÉRÉMONIE D'HOMMAGE A JACKY VITTOZ-PORTE, SAMEDI 1er SEPTEMBRE 2018 À 11H 15, CIMETIÈRE DE CHAMOUX-SUR-GELON
Chère famille et amis de Jacky, Mesdames et Messieurs les membres du Bureau du Comité du Souvenir Français de La Combe de Savoie, Monsieur le porte-drapeau, Mesdames, Messieurs,
Cet hommage a été préparé conjointement par Alexandre DALLA MUTTA, en sa qualité de Membre d'honneur de notre Comité, ami d’enfance de Jacky, et par le Président du Comité du Souvenir Français de La Combe de Savoie, dont Jacky était un membre fidèle et dévoué.
Jacky VITTOZ s’en est allé discrètement, comme il était dans la vie. Il avait 78 ans.
Il résidait à SAINT LEGER (Vallée de La Maurienne), mais c’est à CHAMOUX SUR GELON que la vie scolaire de son enfance lui permet de rejoindre l’école normale d’'instituteurs à ALBERTVILLE.
Ensuite, il effectue en 1962 son service militaire en ALGERIE et il obtiendra sa carte de combattant en octobre 1998.
A son retour à la vie civile, il exercera avec compétence et dévouement l'enseignement scolaire à des élèves issus de territoire rural.
Tout d'abord à SAINT LEGER, jusqu’à la fermeture de l’école en 1985, ensuite à AIGUEBELLE, jusqu'à sa retraite en 1996.
Il fut un “excellent maître” pour l'éducation morale et intellectuelle de ses élèves.
Parallèlement à son activité d'enseignant, Jacky sera au service de la population et de l'intérêt général. En effet, il sera Secrétaire de mairie, Conseiller municipal et adjoint au Maire, et encore Directeur de la Régie électrique communale de SAINT-LÉGER.
Par ailleurs, “Jacky” comme le surnommaient ses amis, avait plusieurs passions : la pêche, la cueillette des champignons et les balades en montagne avec son chien.
Jacky était aussi un homme soucieux du patrimoine, ayant un intérêt pour l'Art et l'Histoire.
Doué de divers talents artistiques mais c’est sans doute la peinture qui lui permettra d'exprimer ses talents d'artiste dans l’âme.
Egalement sportif et pendant plusieurs années footballeur au club d'AIGUEBELLE, bouliste “du jeu lyonnais” et dirigeant associatif dévoué, il reçut en juillet 2004 la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports, une distinction amplement méritée, due à un grand soutien et service à la cause sportive.
En 2012, lorsque naîtra le Comité de La Combe de Savoie du Souvenir Français, Jacky sera aux côtés de sa maman, de ses cousines et de leurs proches, pour commémorer chaque année, l'anniversaire du sacrifice héroïque de son oncle, Félicien AGUETTAZ.
Il participera activement aux cérémonies soit en déposant la flamme de l'Espoir, emblème du Souvenir Français, soit pour le dépôt de la gerbe.
Le 18 mars dernier, il avait participé à la cérémonie du Plan du Bourg, commune de SAINT GEORGES D'HURTIERES, et avait demandé à Nicole RUEL si une place pouvait lui être faite au sein de notre délégation au restaurant, car il ne s'était pas inscrit.
NICOLE lui a dit le grand plaisir de lui faire une place à notre table.
Tous, nous avons le souvenir de Jacky, détendu, souriant dans l'ambiance de notre groupe. Il avait confié à Nicole que désormais ses jambes allaient mieux et qu’il lui serait possible d’envisager sa participation à nos sorties.
Hélas, la maladie viendra empêcher la réalisation de ses projets.
Jacky restera toute sa vie, fidèle à sa ligne politique qu'il avait choisie à l’âge de raison : la sincérité de ses convictions auprès des citoyens et amis, dont il se trouvait à l'aise dans le respect mutuel, le dialogue et la tolérance.
Nous ne savons ce qui est le plus important de ce qu'il a fait ou de ce qu’il a été. Ce qui est sûr, c’est qu’il laisse de nombreux amis.
Que cela soit un réconfort à ceux qui le pleurent aujourd’hui, sa chère maman, Marie Lou et ses proches que nous entourons de notre affection, et dont nous partageons la profonde peine.
L'être humain s’en est allé, comme nous, nous irons tous, mais sa mémoire restera. (fin).
Christian Laville-Noël lors d'une réunion du Comité des 150 ans, le 16 avril 2010
Je viens de voir dans le journal régional l'annonce du décès de Christian Laville-Noël et le faire-part de sa promotion. J'invite les copains qui l'ont bien connu à nous envoyer leurs témoignages. J'ajouterai le mien très bientôt. Je me souviens d'une certaine sympathie entre nous, et de son travail au sein du comité d'organisation des 150 ans de l'École Normale.
Je présente à sa famille au nom de notre amicale, nos sincères condoléances.
Je viens d'apprendre par le Dauphiné libéré le décès de Robert Bouvier, Bob, qui fut maître d'application à l'école de la rue Pargoud pour l'École Normale d'Albertville. C'est l'endroit où les Normaliens faisaient une partie de leurs stages pédagogiques lors de leur année de formation professionnelle, la quatrième année.
Robert Bouvier et son épouse, faisaient partie des piliers de cette équipe pédagogique qui apprenaient aux normaliens les bases de la pédagogie pratique de l'époque. Je n'ai pas fait partie des stagiaires de Bob, comme nous l'appelions parfois, mais les copains qui travaillaient avec lui semblaient avoir plus de chances de bien réussir leur CAP (Certificat d'Aptitudes Pédagogiques) que ceux qui avaient eu d'autres maîtres d'application. Sa réputation était d'être un maître qui avait de bonnes méthodes et savait les transmettre. Il avait aussi de très bonnes relations avec Raymond Noël, le directeur de l'École Normale qui essayait de nous sensibiliser à l'Enseignement individualisé prôné par l'Institut Dottrens à Genève. Je crois que c'est une méthode que Robert Bouvier pratiquait.
Je présente à sa famille et en particulier à leur fille, Danièle Vallin, au nom de notre amicale, nos sincères condoléances.
Je laisse ces colonnes ouvertes aux copains qui voudrait apporter leurs témoignages. M'écrire à l'adresse : e.n.albertville arobase free.fr.
Petit additif : Danièle Vallin nous avait envoyé la liste de la 83ème dont Bob faisait partie. Leur devise était “Chante la joie et souris à la vie” c’était au lycée de Chambéry de 1944 à 1947.
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pour suivre la préparation des retrouvailles des anciens élèves de l'École Normale d'instituteurs d'Albertville en Savoie, à l'occasion des 150 ans du rattachement de la Savoie à la France